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German Tintaya
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Il existe plusieurs familles de flûtes des Andes, les plus connues et jouées sont les sikus et les quenas.
Le mot " siku " est en langue indienne aymara et quechua.
Cet instrument est connu aussi très souvent en espagnol sous le nom de zampoña et en français sous le nom de flûte de pan. Ce terme peut prêter à confusion avec la flûte de pan de la Roumanie, instrument " frère " mais d'aspect et d'interprétation différents (une seule rangée de tubes en bois et de forme courbée).
Le siku est fabriqué à l'heure actuelle en quatre tailles diffèrentes (les chulis, les maltas, les zankas et les toyos) à partir de roseaux qui poussent dans l'Amazonie bolivienne departement de La Paz (Zongo); c'est une sorte de bambou très fin connu sous le nom de challa.
Le siku est un instrument diatonique, qui possède deux rangées : l'arca et l'ira, et à la façon traditionnelle on le joue en se répondant, chaque flûtiste ayant une rangée de l'instrument. Mais on peut aussi le jouer tout seul en prenant les deux rangées.
Le siku en général est accordé en sol majeur, mi mineur, mais il peut être accordé dans les autres tonalités. Lorsque l'on ajoute une troisième rangée le siku devient chromatique, c'est à dire qu'il a les notes naturelles et les dièses aussi. Cette troisième rangée se place au dessus des deux autres.
On fabrique depuis très peu de temps le siku chromatique à deux rangées seulement.
Le siku chromatique se présente en deux rangées : les notes naturelles et les dièses sont répartis dans les deux rangées de façon intercalée un peu comme le piano, par conséquent on peut jouer avec le siku chromatique dans n'importe quelle tonalité.
Les notes graves sont placées à droite et les notes aiguës à gauche et on joue de droite à gauche aussi bien pour le siku diatonique que pour le siku chromatique.
La quena , ou flûte indienne, est la plus connue de cette famille. Elle est fabriquée dans un roseau épais qui pousse dans l'Amazonie bolivienne.
Cet instrument est aussi accordé en sol majeur mi mineur mais il peut être fabriqué et accordé dans les autres tonalités. De cet instrument on peut sortir trois octaves, cependant pour l'octave aigu cela demande une technique particulière.
A l'heure actuelle cet instrument peut être fabriqué à partir de différents bois et notamment le bambou ou bien l'ébène ; dans ce cas, la sonorité naturelle et originale de la quena n'est à mon sens plus la même. Le flûtiste est cependant libre de choisir son matériel.
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